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Aurianlinkgreen Got Bad Taste--- (((▼)))

jeudi 23 septembre 2010

Ida Tursic et Wilfried Mille

La peinture d’Ida Tursic et Wilfried Mille est difficile à reproduire en photographie. La variété d’effets qu’ils utilisent (réserve, aérographe, rehaut à l’acrylique, empâtement et glacis) n’impressionnent pas un capteur LCD. La petitesse et la planéité du médium photographique donne l’illusion d’une peinture hyper réaliste, trop proche de son référent, une photo de magazine reproduite en photo dans un catalogue. Ce qui est particulièrement éloigné de ce que sont réellement leurs travaux. Leur technique est pleine de surprise: les blancs qui semblent être fait de rehauts, sont en fait de multiples pixels en réserve dont l’absence de matérialité tranche violemment avec les derniers coups de pinceau très gestuels et en pleine pâte; alors qu’entre les deux se trouve une zone qui parait au premiers abords très précise. C’est trompeur, tout les effets de diffusion liés à l’aérographe sont exploités pour reproduire le flou causé par l’agrandissement extrême des images utilisées, c’est-à-dire, une dilution des contour.. Ida Tursic et Wilfried Mille réussissent à exploiter tout les effets d’appauvrissement dut à l’agrandissement de l’image, soit pixelisation et flou, tout en faisant une peinture très jouissive dont la précision ne parait pas laborieuse. Ils parviennent finalement grâce à des effets somme toute assez simple à faire une peinture à plusieurs focales, qui ne peut être observée d’un point de vue unique.

Néanmoins, leurs derniers travaux me laissent perplexe. Toujours avec cette même technique à l’aérographe pour le fond. Mais au lieu des subtils rehauts au pinceau, on a badigeonné au rouleau une sorte de glacis entre le gris et le marronâtre qui dégouline sur l’ensemble de la toile. Un geste iconoclaste me dit ont, une censure de l’image soit disant. On voit malgré tout très bien l’image premièrement peinte sans aucune difficulté. Elle reste présente avec toute sa séduction habituel. De toute façon il n’y à pas grand-chose à censuré. Dans un effort didactique inutile on nous présente même les essais à l’aérographe fait pas les peintres pour les dit tableaux, où l’ont peux voir les belles couleurs pas encore salis par le glacis. Et l’effet chromoplaste disparait en même temps que l’iconoclasme. Resterais la volonté de s'affirmer comme peintre, de faire de la peinture qui se dénonce. D’utiliser des tons rompus comme les cubistes, de faire de la dégoulinade comme les expressionnistes abstraits, des repentirs comme Cy Tombly. Autant d’objectifs ratés, qui annulent toutes les subtilité des premières « éjaculations faciale » -ou la coulure était peinte plutôt que réel- et qui en font une peinture à une seul focale, au premier degré. À moins que ces peintures aient été jugées moyennes par les artistes et qu’ils aient cherché un moyens de les « rattraper » en en faisant des "monochromes", encore raté.

Ces peintures ne sont bonnes qu’à bruler dans un grand feu de joie. Ce qui réussi bien mieux à Ida Tursic et Wilfried Mille. Il suffit de regarder leurs Incendies pour s’en convaincre.

Come in number  51 est visible chez Almine Rech

A.L

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